Tout commence, il y a déjà plus d’une douzaine d’années, sur une idée de David (le grateux) et Marco (le bassiste). Avec deux autres copains, un batteur et un saxophoniste (Arnaud, le chanteur actuel qui ne fera à l’époque qu’une brève apparition), ils créent le groupe KINDA.
Pourquoi KINDA ? À la simple vue d’une affiche des SIMPSON’S placardée sur un mur du local de répétition dont le titre comportait le mot KINDA, traduisez par « Une sorte de... » ; « A kind of » en abrégé. Le choix musical est basé sur de la musique funk mais autour se greffent du disco, de la soul, de la musique festive. Puis, le groupe s’agrandit et de nouvelles recrues permettent à la formation d’être plus ambitieuse et de s’attaquer à des morceaux plus techniques (clavier - chanteur). Aussi, l’envie de jouer avec une section de cuivre ne tarde pas à se faire sentir.
Le nouveau KINDA est né : 3 cuivres : saxophone, trompette et trombone. Pas mal de musiciens se sont essayés et c’est finalement depuis 8 ans que la formation s’est stabilisée. Après cette arrivée, le groupe émet rapidement l’idée qu’une touche féminine donnerait une autre couleur à leur musique. C’est donc chose faite, mais à quel prix ???
KINDA, aujourd’hui, c’est : - Karine au chant (bon, il en faut une et c’est moi)
- Arnaud au chant et qui complète magnifiquement la section de cuivres avec son sax alto (quel talent !)
- Laurent au clavier et aux chœurs
- David à la guitare (encore et toujours là, pourtant il aimait le rock ???)
- Marco à la basse (l’afrobass)
- Franck à la batterie (un peu corse mais bon, c’est le parrain de mon fils)
- Mathias au trombone (le beau gosse, il en faut toujours un)
- Jérôme à la trompette (l’amuseur amusé)
- Alex au sax ou Augé (comme vous préférez, le pince sans rire qui écrit la musique plus vite que son ombre)
9 personnes, 9 caractères, 18 bras, 18 jambes, 18 oreilles, 9 bouches : oui, les répétitions sont, comment dirai-je, assez mouvementées. On ne s’ennuie pas et ça, tous les lundis, qu’il neige, que ce soit férié, que le petit ait la varicelle, que la voiture soit en panne ou que la femme de l’un d’entre eux ait une migraine. Leur identité musicale est à ce jour 100 % FUNK. Ils s’amusent sur des reprises improbables de James Brown, Incognito, Tower of Power... et leur nouveau challenge depuis cette année est de composer leur propre musique. Ouahhh, ils ont grandi ! Comme quoi, à la quarantaine (moyenne d’âge très arrondie des membres du groupe, moi comprise), tout le monde ne fait pas sa crise !
Aussi, depuis Janvier 2014, ce sont 10 compositions originales qui sont nées (oui cela fait 9 mois, c’est bien ça). Le projet est bien entendu la sortie prochaine d’un album, rien qu’à nous, BORN TO BE FUNK.
La force du groupe réside dans son énergie sur scène, au plaisir qu’ils éprouvent à jouer ensemble et à partager avec son public.
Signe particulier, KINDA est frappé par la couleur orange. Après certaines recherches, cette symbolique n’est pas anodine : « Presque impatiente, palpitante, oscillante et toujours en mouvement, la couleur orange invite à partager sa joie car, près d’elle, comme autour d’un feu de camp, il est agréable de faire la fête, de chanter, de manger, de boire et de danser. »
C’est un signe, KINDA a la funky flamme et son public ne cesse de la faire briller (bouh duh, je deviens poète).
MERCI.
KINDA vu par Karine
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